L'utilisation
du téléphone à Tobago et plus tard au Venezuela nous
posera encore quelques problèmes et nous fera comprendre que la
déréglementation du commerce des communications requiert
un peu d'apprentissage.
En effet, à Scarborough, nous souhaitons acheter
une carte pour utiliser les cabines publiques qui sont assez nombreuses.
Et là, problème. La vendeuse nous demande « quel type
de carte nous voulons ». Elle nous en montre au moins cinq modèles
différents sans pouvoir nous expliquer leur particularités....Nos
explication sur nos intentions de téléphoner in France, in
Europe, international n'amènent pas d'amélioration et c'est
donc au hasard que nous achetons une carte à environ 100 francs.
Essai dans la première cabine venue, dans laquelle nous enfichons
notre carte et n'obtenons aucun résultat. On découvre alors,
en lisant sur la carte qu'il ne faut d'ailleurs pas l'enficher dans les
cabines. Mais alors comment faire ? On obtient un opérateur qui
nous explique qu'il faut composer le n° de code qui figure sur la carte.
Toujours pas de résultat. Recontacté, le même opérateur
nous conseille de nous adresser à l'agence commerciale du France
Télécom d'ici qui s'appelle TSTT, et il nous indique où
la trouver. Traversant la moitié de la ville, nous trouvons l'agence
et le bon renseignement: C'est comme je ne sais plus quel jeu de chez nous,
il faut gratter la carte pour trouver le n° demandé. Ainsi,
nous pourrons avoir une première série de contacts.
Deuxième achat de carte. Et là ce n'est
plus la même. Celle-ci semble agir comme celles de chez nous, celles
à puce. Et effectivement ça marche, mais pas de partout.
Nous passerons ainsi un dimanche à essayer de trouver un endroit
qui l'accepte pour apprendre le lundi que ces cartes là, il n'y
a que la cabine de l'agence de TSTT et une autre au terminal passagers
du port qui les acceptent à l'international.
Troisième achat, un peu plus tard et troisième
type de carte. Et là, c'est une carte du réseau Global One
que la plupart d'entre vous doivent connaître, mais que nous découvrons,
avec un troisième mode d'emploi. Et toujours avec des vendeurs qui
ne savent pas donner d'explication.
Enfin, nous apprenons! |