LA GAZETTE DE L'A.R.B
Anyvonne Restaurant Bar
 
Les Iles Canaries: Tenerife, La gomera, Hierro - La carte
N°4 - Novembre 1998


 


 
 

LEGENDE DE LA CARTE


N°  Date 
TENERIFE
1 15/07 Santa Cruz de Ténérife (Capitale)
2 16 au 19 /07 Las Galletas
3 20/07 Puerto de Colon
4 21-22/07 San Juan (chez Cathy)
5 23/07 Pointe Téno (tentative ratée)
6 23/07 Los Gigantes
LA GOMERA
7 24-25/07  San Sebastian
8 26/07  Parc Garajonay
9 27/07  Santiago
10 28/07 Vallée Gran Rey
TENERIFE
11  29/07  Los Cristianos
12 30/07  El Teide
13 31/07 Puerto de la Cruz (en voiture)
HIERRO
14 La Restinga

 

NOS DEPLACEMENTS

TENERIFE
1/ Santa Cruz de Ténérife, capitale avec pontons (mais pas de douche)

2/ Las Galletas. Petit port de pêche sympathique, archi plein de bateaux, où nous accueillons nos enfants le 18 juillet

3/ Puerto de Colon,
entassement de cases neuves étagées sur une colline qui a dû être belle dans le temps ; des millions de fenêtres, une plage artificielle (le sable est importé du Maroc) et un bord de mer en carrelage. Nous y dînons le soir (pour aérer la robe longue de Marine) et débarquons tel E. T. à Eurodisney : restaus, bars, salles de jeux vidéos bruyantes...minettes dénudées montées sur échasses compensées...tout cela à profusion. Richard a les yeux comme des soucoupes et répète « c'est Saint-Trope »...(Je prends sur moi pour décréter que Saint-Trope, à côté, est une grande œuvre architecturale).

4/ San Juan
Petit port de pêche typique. Les enfants y découvrent un petit restaurant français, « chez Cathy », place de l'église. Nous y retournerons avec les Aicardi et peindrons  nos deux palmiers sur le mur intérieur du restaurant. Richard « voit » des raies au fond du port et commence son trip pêche, avec ou sans canne. Ca ne le quittera plus jusqu'à la fin de son séjour...et on ne prendra rien. « Quand on pense à tous les poissons qu'il y a dans l'eau, ce n'est pas normal ! » .

5/ Pointe Téno
Nous avons l'intention de contourner cette pointe pour aller vers Puerto de la Cruz, au nord (voir un concert de jazz !).
Nous partîmes confiants...puis nous nous trouvâmes au Cap Horn en moins de deux : on perd la girouette dans une rafale...la barre ne veux plus m'obéir. Gérard la prend alors et a le même problème. On choque tout *, et on finit par abattre**
(Ndlr : En fait, le Getaway s'est trouvé dans un couloir d'accélération. Les îles Canaries étant volcaniques, les montagnes arrêtent le vent qui s'engouffre entre les îles en accélérant.)
On s'aperçoit peu après que le seau amarré sur le balcon arrière est tombé à l'eau et fait office d'ancre flottante. Il nous a bel et bien « freiné » pendant une heure, sans casser ni le bout, ni l'anse ! On revient mouiller dans une petite anse à l'abri de la pointe. Eaux transparentes et fond en lave brute...l'ancre ripe un peu, et finit par se coincer.
Vers 20 heures, nous retentons la pointe Téno (sans seau à l'arrière cette fois-ci), mais abandonnons à nouveau, découragés à l'idée qu'il nous en coûtera une nuit en mer avec le vent dans le nez, si nous voulons remonter toute la côte nord qui ne comporte pas d'abri. Nous ne repartirons plus au nord.
* choquer : laisser les voiles filer
** abattre : s'éloigner du lit du vent

6/ Los Gigantes
C'est une station trustée par les touristes allemands, un peu moins moche que Puerto de Colon. Avantage certain : un ponton avec de l'eau douce. Le 24 juillet verra une orgie de nettoyage (vêtements, annexe, vaisselle...et équipage !) sur le ponton. David a un peu de mal à prendre sa douche en public, mais il s'y fait !
 

LA GOMERA
7/ San Sebastian de La Gomera
La 1ère traversée Ténérife/La Gomera est assez agitée. On a pris deux ris* et mis un bout de génois**. Le bateau tient mal son cap (on a oublié de remonter la dérive), l'équipage se fait rincer, mais tout le monde est content que ça bouge un peu : là au moins, on FAIT du bateau.
San Sebastian a des pontons et des douches. Miracle de la technologie ! Je réalise que nous n'en avons pas vu depuis Madère. En tout état de cause, Gérard préfère se doucher au jet d'eau sur le ponton...
La petite ville a un cachet provincial, blottie au débouché d'un barrancho (vallée très encaissée). D'une place entourée de flamboyants (arbre des Antilles, à fleurs rouges. Ndlr), portant cafés en terrasses, démarrent deux rues importantes bordées de maisons sobres peintes en pastel et ne montrant sur la rue que des volets sculptés de bois sombre (photo). Ces façades au soleil laissent imaginer des patios frais, bien cachés de la rue. Enfin une petite ville qui ne fait pas « piège à touristes ».
*prendre un ris : réduire la surface de la grand voile.
** génois : voile d'avant.

8/ Parc Garajonay
Voir la chronique « géographie »

9/ Santiago
Une sortie en mer tranquille - soleil - farniente nous emmène dans ce petit port sympa. Nous y croisons un jeune couple avec un bébé et un chien qui vient de Concarneau. Ils n'ont pas l'air décidés à rentrer en France de sitôt.

10/ Vallée Gran Rey
Le port est situé à l'aplomb d'une falaise abrupte rouge qui met en valeur les petites barques de pêche pimpantes rouges et bleues.
Le village est essentiellement allemand par ses boutiques et ses touristes. Avec Marie et Christian, on testera un bistrot ethnique près du port, mais il n'y en a plus beaucoup.
Quand on retourne à La Gomera en août, on mouille dans une crique avant le port, face à une « maison-résidence » de nudistes (allemandes, évidemment). Crique de galets et eaux claires : le mouillage sera possible deux jours car la mer est calme et le vent sage.
Programme : thon BBQ, le soir Tam Tam sur la côte et cris des oiseaux dans la falaise...le bonheur.
C'est à Vallée Gran Rey que l'on verra de plus près, pour la première fois, les bananeraies. On repart ensuite sur Ténérife.
 

TENERIFE
11/ Los Cristianos
Port de pêche et station balnéaire avec plage/ touristes/ hôtels et restaurants de bord de mer. Nous y restons début septembre pour préparer le bateau pour le départ vers le Cap Vert. Nous en reparlerons dans le prochain numéro.

12/ Excursion sur le Teide
Voir la chronique « géographie »

13/ Puerto de la Cruz
Nous faisons une excursion en voiture à Puerto de la Cruz, pour visiter le jardin tropical. Au début du siècle, les anglais y installèrent leurs quartiers d'hiver. Depuis 20 ans, les hôtels de 15 étages poussent comme des champignons. A la sortie de la ville, le jardin tropical crée en 1788 rassemble sur 2 hectares des espèces rares du Mexique, d'Afrique et d'Asie. Caoutchoucs géants, strelitzias, hibiscus...bougainvillées et cactus de toutes tailles, flamboyants aux grandes grappes de fleurs rouges et en fruits en gousses de 50 cm tels des boomerangs. On est ravis du spectacle coloré et de la fraîcheur des arbres.(photo)
Un lecteur botaniste connaît il le nom de cette plante
 

HIERRO
14/ Hierro (29 x 21 Km)
Nous ne ferons qu'une partie de la côte orientale avec Marie et Christian. La côte est inhospitalière, composée de falaises de lave noire déchiquetée.
Jusqu'à la découverte de l'Amérique, Hierro était considérée comme les confins occidentaux du monde. Au IIème siècle avant J.C., Ptolémée fit passer le méridien 0 sur la PUNTA ORCHILLA. Une assemblée de mathématiciens, sous la présidence de Richelieu, confirma ce choix.
Nous restons deux nuits dans le port de la Restinga. Nuits difficiles car le quai est très agressif. La houle est forte et le vent souffle en tempête. On ne peut pas mouiller dans le port, réservé aux pêcheurs