Les Galapagos regorgent certainement de mouillages sauvages et tout, mais l'ensemble de l'archipel est traité comme un parc national, dans lequel il faut payer (100 $US par personne) et même alors, on ne peut pas s'aventurer sans guide. (En 2001, cette taxe était prélevée d'office à l'aéroport de Santa Cruz, pour tous les voyageurs arrivant en avion.)

Trois endroits sont considérés comme des ports, dans lesquels les bateaux et leurs passagers sont admis sans droit d'entrée s'ils déclarent ne pas vouloir pénétrer dans la zone du parc: Baquerizo Moreno  sur San Cristobal,  Ayora sur Santa Cruz et  General Villamil sur Isabella.

Ceci était la situation lors de notre passage mais elle évolue sans cesse et les autorités locales ne semblent pas toutes  toujours au même niveau d'information ni de détermination: Alors que nous étions à Isabella, nous avons appris que les autorités du parc à Puerto Baquerizo avaient créé une petite révolution chez les voileux de passage, en essayant de leur faire payer le droit d'entrée, même s'ils restaient ancrés dans le port et déclaraient ne pas vouloir sortir de la ville.

Nous ne sommes donc pas allés dans le parc, mais plusieurs bateaux nous ont confirmé que si les autorités n' étaient pas partout et toujours très déterminées, les tour operators qui y promènent leurs clients le sont beaucoup plus. Si vous êtes surpris dans le parc par l'un d'eux, sans être accompagné d'un guide , il alerte immédiatement les autorités  que vous voyez  rappliquer avec leur carnet à souche...

Nous avons visité les trois "ports" et nous ne pouvons que recommander le troisième: On y est dans un mouillage et pas dans un port. Les seuls voisins, hors saison de migration voileuse (ça commence brutalement fin Février), y sont les otaries, les fous à pattes bleues et quelquefois rouges, les iguanes marins et les raies. La navette de Santa Cruz  mouille là, mais elle est partie deux jours, deux fois par semaine. C'est un voisin discret...

Accès aux Galapagos: Seuls Baquerizo et Ayora sont officiellement des ports d'entrée. En fait, en 2002 on pouvait entrer aussi à Isabella. Ils fallait seulement confier ses  passeports un jour ou deux aux autorités qui les envoyaient aux services compétents à Ayora. (On peut ne pas aimer ça...)

Accès à Puerto Villamil : Pas de problème majeur, sauf des hauts fonds à éviter au sud du mouillage qui se trouve juste au sud du village. Pour ce faire, en venant de l'est:  rester bien au sud de la pointe sud est d'Isabella, jusqu'à relever plein nord un petit phare au milieu de la plage à l'ouest du village.

Faire route au nord, sur ce dernier jusqu'à relever au 80 un feu sur le côté nord d'un petit îlot au sud du village. Faire alors route sur cette perche et la laisser sur tribord en pénétrant dans le mouillage dans lequel on peut s'avancer à vue, tant que les fonds le permettent. Plus on est à l'intérieur  mieux  on est protégé...

Contrairement à l'impression que donne la simple lecture de la carte, on est très bien protégé dans la rade de Villamil. Même du secteur sud qui est dominant: le petit archipel d'îlots situé au sud du mouillage fait un travail remarquable...

Mouillage sur ancre, dans 5 à 10 mètres de sable de bonne tenue. Nous avons passé là un bon mois et demi et sans avoir jamais eu le moindre problème de mouillage.